Après une bonne soirée hier soir tous les 4,le réveil a été difficile ce matin et j'ai senti que la journée allait être très longue ! L'étape de l'Izoard et du col de Vars enchaîne juste celle du Galibier, les jambes commencent à être douloureuses. Mais on est là pour ça et ce matin, il fallait pas commencer à gamberger puisque le premier col (Izoard) exigeait une montée de 19 km. Donc on ne s'écoute pas et on monte au train comme disent les gars. Les 3 garçons me devancent comme d'habitude et c'est reparti mais plus fatiguée qu'hier ! La montée a été longue et plus difficile pour moi que le Galibier mais cela est surtout dû à l'enchaînement des étapes car l'izoard semble moins exigeant que le Galibier 🤷🏻‍♀️. Il ne faut sous estimer aucune montée !

Le temps me semble très long, il fait très chaud et aujourd'hui on a dû lutter contre un obstacle improbable : les mouches !!! Elles nous tournaient autour, se posant tantôt sur nos bras, nos visages et pendant ce genre d'effort, je peux vous dire que cela ronge de l'énergie ! Je scrutais à l'horizon le maillot rouge de Polo sous estimant sa capacité physique matinale et pensant que j'aurais au moins pu l'accrocher...des yeux. Soulagée d'arriver là haut, je gardais bien à l'esprit qu'il nous restait encore le col de Vars à monter. Les 3 garçons m'attendaient en sirotant une boisson chaude car la température en altitude avait largement décliné.

La descente est assez délicate en début de parcours et elle se prolonge par la traversée de la vallée du Guil offrant de magnifiques vues sur les gorges.

Arrivés à Guillestre, nous embrayons direct direction col de Vars décidés à nous arrêter un peu plus loin nous restaurer avant de rentrer à nouveau dans le dur de la dernière montée de ce col de plus de 18 km.

Yannick et moi avons bien l'intention d'avaler un bon ravito salé en espérant que "le premier troquet ne se trouve pas à 10 bornes"! selon Yannick.... Là, nous savons que le début est très exigent, les 7 premiers km ont une pente de 8% donc on serre les dents, on prend chacun notre rythme, la tête dans le guidon, c'est le cas de le dire et moi, j'attends de croiser un bar pour pouvoir manger salé car je n'en peux plus des barres sucrées 🙄. Je pars la première, de toutes façons, je sais que les gars vont me doubler et c'est le cas. Et pendant ce temps-là, les mouches virevoltent à nouveau et viennent nous emm....👹. Je passe devant Polo à mon rythme. Il faudra attendre le 10eme km pour se requinquer d'une bonne salade pâtes ou hamburger selon chacun.

Il nous reste donc plus que 9 km pour atteindre le sommet avec encore quelques parties bien raides même si les pourcentages annoncés sont peu élevés. Les paysages sur cette partie sont vraiment magnifiques.

Et hop hop hop ! Une fois n'est pas coutume, j'accède au col en number 3, j'ai à nouveau dépassé Polo 😁 mais je te laisse le privilège des descentes Polo 😜.

Direction maintenant Barcelonnette à fond les ballons et surtout sous la flotte qui s'est invitée à 15 km de l'arrivée...pas le petit crachin normand mais la grosse pluie d'orage qui nous a bien rincé pour l'arrivée ! C'est sous ces trombes d'eau que Paul, le fils de Polo nous a rejoint à vélo ; il fera l'étape de demain avec nous.

Nous sommes aujourd'hui à la 5eme étape, il ne reste plus que 2 jours, c'est peu mais c'est comme quand il ne reste plus que 2 km pour atteindre un col : c'est long et c'est dur ! La fatigue et les douleurs sont bien là, au dodo 😴, au repos ! Bonne lecture et merci de vos messages ... Éric, je serai en forme pour la rentrée 😜